Titre : Je ne le répéterai pas
Auteur : Gino Lévesque
Éditions : Zus
publications
Genre : Roman québécois, Contemporain
Année : 2007
Nombre de pages : 101
Langue de la lecture : Français
Résumé : « Zus publications vous propose de découvrir une création qui en est une
d'exception, c'est un exploit inégalé, un écrit que l'on peut qualifier de
prouesse littéraire, car il dépasse l'envergure du simple roman. Il s'agit d'un
chef-d’œuvre artistique où il n'existe aucune répétition, tous les noms, les
verbes, les adverbes ainsi que les adjectifs, ne sont utilisés qu'une seule et
unique fois. Le défi était ambitieux, et, en dépit des exigences causées par le
colossal niveau de difficulté qu'engendrait la contrainte, c'est avec talent et
brio que je G. Levesque l'a relevé.
G. Levesque a tissé la trame d'un récit étonnant dans lequel la richesse
du vocabulaire coule harmonieusement, elle ruisselle avec une musicalité qui
procure une expérience sensorielle inouïe. Il se dégage de cet ouvrage
remarquable une ambiance intime où s'exhibent les sentiments et les émotions
qui en émanent se métamorphosent dans une atmosphère voilée par le mystère
enveloppant les énigmatiques personnages qui y sont présentés. Les acteurs de
ce roman se cachent derrière des identités qui nous échappent et incarnent des
êtres intangibles qui nous questionnent. »
Mon avis : Tout d’abord, j’ai découvert ce livre lors d’un salon du livre, il y a
de cela quelques années (oui, ce roman était dans ma pile à lire depuis
plusieurs années). Ce qui m’y a donné envie est très certainement la contrainte
littéraire que s’est donnée l’auteur, Gino Lévesque : tous les noms, les
verbes, les adverbes et les adjectifs ne sont utilisés qu’une seule fois dans
tout le bouquin.
Est-ce que j’ai apprécié ce livre ou non? Je dois avouer
que je suis un peu mitigée face à cette lecture. Pour ce qui est de la plume de
l’auteur, je dois dire que je l’ai quand même bien aimé. D’ailleurs, je lève mon chapeau à Gino Lévesque pour
avoir réussi cette prouesse littéraire qu’il c’était imposé. En plus de ne
pas répéter les mots, il a utilisé de nombreuses figures de styles, ce qui
enrichie pleinement son texte.
Pour ce qui est de l’histoire du roman, je dois avouer
qu’elle m’a pas mal déçue. Il est vrai que le résumé est assez vague quant à
l’intrigue, donc je ne savais vraiment
pas à quoi m’attendre. Dès les premières pages, j’étais perdu dans les
grandes descriptions et la richesse du vocabulaire. J’ai trouvé que l’histoire en générale était très étrange et j’ai eu un
peu de mal à la suivre et à bien la comprendre. De plus, je n’ai pas
vraiment aimé les passages sexuels, qui sont quand même assez nombreux. Je dois
avouer que je ne suis pas une fan des
livres avec des éléments très sexuels.
Par contre, il y a quand même
plusieurs éléments qui m’ont plutôt plu. Particulièrement à partir de la
deuxième moitié du livre. C’est d’ailleurs à partir de ce moment où il y a un
peu plus d’actions et où le récit semble faire un peu plus de sens.
Aussi, la fin du
roman ne m’a pas particulièrement déplu. Bien qu’elle soit étrange, tout
comme l’entièreté du livre, elle est
assez inattendue. Par contre, j’ai trouvé qu’il y avait quand même un élément
plutôt attendu.
Au final, malgré le fait que je n’ai pas particulièrement
aimé l’histoire en général et que je
l’ai trouvé très étrange, j’ai quand même beaucoup aimé la richesse du vocabulaire
présente tout au long du roman. Après tout, la principale raison que j’ai
acheté ce livre est cette fameuse contrainte de non-répétition de la plupart
des mots et de sa prometteuse richesse du vocabulaire. De plus j’ai été ravi d’avoir découvert un auteur qui n’a pas froid à
sa plume!
Belle prouesse littéraire, malgré quelques déceptions.
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